Pamela, c’est le projet multimodal et tentaculaire sur lequel Sebastian Dicenaire travaille depuis plusieurs années. Au départ, un roman à l’eau de rose déjanté, infecté par un virus poétique déréglant le système « langage » du monde lisse de Barbie. Le projet s’emballe et prend des allures de tract philosophique incontrôlable, mâtiné de sitcom trash et de tragédie grecque. Très vite, pendant l’écriture, des morceaux du livre se détachent vers le sonore, flottent en apesanteur vocale hors du livre pour se cristalliser sous forme de performances de « cinéma pour l’oreille », à base de vieilles bandes-son de films kitsch. La métamorphose poursuit sa poussée vers le sonore avec une mue radicale vers le feuilleton radiophonique copier-coller. Ici, nous assisterons au troisième épisode – inédit – de Pamela, qui pourrait bien être le plus physique et le plus guttural d’entre tous.
Chaque performance-épisode peut être suivi indépendamment bien sûr.
Pamela, is the tentacular and multimodal project on which Sebastian Dicenaire has been working for several years.
In
the beginning, a crazy romantic novel, infected with a poetic virus
disordering the “language” system of Barbie’s straight world. The
project swerves and takes the shape of uncontrollable philosophical
tracts, interspersed with sitcom trash and Greek tragedy.
Soon,
during the writing, pieces of the book are drifting towards soundtracks,
floating in vocal weightlessness outside the book to crystallise in the
form of “ear movies” performances, based on old soundtracks of kitsch
movies. The metamorphosis continues towards sound with a radical
mutation into radio sitcom cut and paste.
Here, we’ll hear the third episode (unpublished) of Pamela, which could well be the most physical and guttural of all.
Note : of course each performance-episode can be followed independently.